Septembre 2022

Opposition

Folie des grandeurs

Au dernier conseil, le groupe d’opposition a voté contre les augmentations de 4,8% pour le prix du repas des enfants à la restauration scolaire et de l’accueil périscolaire.

Plus de 200 000€ pour l’achat de véhicules ont été votés par la majorité sur le budget. Si la municipalité peut engager de telles dépenses, elle aurait pu prendre à sa charge ces augmentations (0.12€ le repas) pour aider les familles déjà lourdement impactées.

Mmes Landormi, Ménard, MM Bénard, Hébert, Lucas

Majorité

Groupe de la majorité municipale – liste Ensemble Redynamisons Gainneville

Avec les élections présidentielles et législatives cette année, c’est un long cycle électoral qui s’est achevé. Au-delà des résultats, ces scrutins doivent nous interroger collectivement, au regard de l’abstention, qui ne peut plus être considérée comme un phénomène conjoncturel. Si de nombreuses raisons, plus ou moins objectives, peuvent expliquer l’abstention, on peut également constater que certains confondent démocratie et consommation : on réclame, on exige, on se comporte en client, et non plus en citoyen. « J’ai le droit…, j’ai droit à… » On exige pour soi ce que l’on refuse d’accorder aux autres. Mais qu’en est-il de l’intérêt général ? Du civisme ? De l’engagement citoyen ? À ce titre, nous pouvons dresser un parallèle avec le bénévolat : combien d’associations aujourd’hui sont en peine de pouvoir fonctionner correctement. On consomme les activités associatives sans se soucier de savoir comment celles-ci s’organisent pour que tout se déroule correctement. Le contexte sanitaire des deux dernières années a malheureusement accru ce phénomène, dont le risque, à terme, est la disparition pure et simple de nombreuses associations, et le désengagement de personnes ayant pourtant la volonté de s’investir, pour la collectivité, pour l’intérêt général, pour le bien commun. Face à l’individualisme, et à l’égoïsme qui gagnent du terrain, et qui affectent tous les pans de notre société, il est urgent, d’une part, de prendre conscience du caractère délétère de ces attitudes dans nos relations sociales, et d’autre part, de retrouver ce qui fait sens, ce qui fait société, qui permet le bien vivre ensemble.